Le financement participatif n’est pas qu’une question d’argent

Ecrit par Michel NEDMIC dans Billets d'humeur, le 18 février 2023.

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L’histoire d’Aurélie c’est aussi celle de Laure, benoît, rémi, et bien d’autre personnes qui se retrouve dans des situations difficiles et qui ont besoin d’une aide financière urgente pour survivre.

Aurélie avait tout perdu : son emploi, son logement, sa voiture, ses économies. Elle se retrouvait seule, sans aucune ressource, livrée à elle-même. Comment s’en sortir ? Comment rebondir ? Elle avait beau chercher du travail, envoyer des CV, passer des entretiens, rien ne se concrétisait. Elle se sentait de plus en plus isolée, découragée, désespérée. Jusqu’à ce qu’une amie lui parle du financement participatif.

Aurélie avait d’abord cru à une sorte de charité en ligne, où des gens donneraient de l’argent à des inconnus dans le besoin. Mais elle avait découvert que c’était bien plus que cela. Le financement participatif, c’était une communauté de personnes qui se regroupaient autour de projets qui leur tenaient à cœur. Des projets artistiques, des projets solidaires, des projets innovants, des projets sociaux. Des projets portés par des gens comme elle, qui avaient une idée, une passion, un rêve, mais pas les moyens de les réaliser.

Aurélie avait décidé de tenter sa chance. Elle avait créé une campagne de financement participatif pour son projet : ouvrir une petite boutique de produits locaux et bio dans son quartier. Elle avait expliqué son idée, son parcours, sa situation. Elle avait fixé un objectif réaliste, en fonction de ses besoins et de ses capacités. Et elle avait lancé sa campagne sur une plateforme de financement participatif.

Le résultat avait dépassé toutes ses attentes. Des dizaines de personnes avaient contribué à sa campagne, avec des dons de toutes tailles. Des gens qu’elle ne connaissait pas, mais qui croyaient en elle, en son projet, en sa démarche. Des gens qui partageaient ses valeurs, son envie de changer les choses, son optimisme. Des gens qui lui avaient redonné espoir, confiance, énergie.

Aurélie avait ouvert sa boutique, avec l’argent récolté. Elle avait réussi à créer des emplois, à soutenir des producteurs locaux, à sensibiliser son quartier à une consommation plus responsable. Elle avait même remboursé une partie de ses contributeurs, avec les premiers bénéfices. Et elle avait trouvé bien plus que des fonds, dans cette aventure. Elle avait trouvé une communauté, une famille, des amis.

Aurélie avait compris que le financement participatif, ce n’était pas qu’une question d’argent. C’était une question de confiance, de solidarité, de partage. C’était une question de donner et de recevoir. C’était une question d’humanité.

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