Mini Transat 2013 : le crowdfunding s’ouvre au nautisme
A l’occasion de la préparation de la mini-Transat 2013, un certain nombre de skippers font appel au crowdfunding pour financer leur aventure.
La Mini-Transat est une course transatlantique en solitaire et sans assistance à bord de voiliers de 6,50 m, créée en 1977 par Bob Salmon et organisée chaque année impaire depuis.
En 2013, la Mini-Transat reliera à partir du 13 octobre 2013 Douarnenez à Pointe-à-Pitre, soit 4 000 miles environ (6 437 km) à parcourir.
« Pas de Futur sans numérique », c’est le bateau de Ian Lipinski parrainé par Titouan Lamazou, vainqueur du premier Vendée Globe. Pour financer sa participation à cette nouvelle édition de la mini-Transat 2013, le skipper a besoin d’un budget de 50 000 € (optimisation technique du bateau, jeu de voiles, l’assurance, l’inscription à la course etc.).
Il a donc choisi de faire appel aux internautes et d’ouvrir la voie du crowdfunding au nautisme. Le site participatif Kisskissbankbank a été choisi, la date de clôture de l’appel des fonds est fixée au 18 février 2013.
Si des plateformes de crowdfunding spécialisées dans le sport ont vu le jour, le moins que l’on puisse dire c’est que le succès n’est pas encore au rendez-vous. La toute nouvelle plateforme meschanmpions.com par exemple, n’attire pas vraiment les investisseurs sur ses projets de sponsoring.
A l’inverse, des projets musicaux proposés à une population habituée à consommer sur internet et soutenir leurs artistes par le biais des réseaux sociaux, les sportifs porteurs de projets participatifs ne bénéficient pas encore de community managers susceptibles de fédérer une population encore frileuse avec la pratique numérique.
3 projets liés à la mini-Transat sur le site Ulule infructueux
Comme pour confirmer nos propos sur la difficulté de sensibiliser les internautes aux projets sportifs, le skipper Julien Marcelet n’a pas réussi sur le site Ulule à réunir pour le 13 janvier 2013 la somme souhaitée de 4 000 €. Ni Romain avec un projet à hauteur de 10 000 € et, à 6 jours de la date butoir, un autre skipper Benoit Marie ne semble pas pouvoir lui non plus obtenir les 6 626 € espérés.
Source Kisskissbankbank
Commentaires (1)
Elodie Gioia
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Alala … Les joies et déboires du financement participatif ?!!! Certains réussissent … d’autres échoues. Le Crowdfunding n’est pas un eldorado, comme pourrai le penser certains.
Oui Grégoire à réussi ! Alors restons sur cet aspect et continuons d’investir tous ensembles.
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