Incompatibilité entre les FNT et le cinéma ?
Incompatibilité entre les FNT et le cinéma , le controversé projet du film d’animation «Plush» financé en cryptomonnaie semble le confirmer.
La société Illuminart, en association avec les studios Rooftop Production et Karlab, ont lancé la production de Plush, le premier film d’animation français financé par des NFT vendus 1 250 euros pièce.
Un film promu par l’humoriste Kev Adams et pour lequel il a aussi prêté sa voix.
Le projet n’a convaincu que 770 personnes en 2022, qui ont acheté des NFT pour un total d’environ 1,5 million d’euros. Or il fallait atteindre les 50 000 NFT vendus pour que le film soit lancé.
Mais depuis le mois de septembre dernier, le projet est au point mort et plus aucune communication n’est faite de la part de son dirigeant surnommé « Fabi.
Sur le marché des NFT, les « Plush » ont aussi perdu l’essentiel de leur valeur présageant une perte sèche pour les investisseurs.
L’industrie cinématographique et le marché des nouvelles technologies de la communication (FNT) sont deux domaines en constante évolution. Le développement des FNT a apporté de nombreux avantages, notamment en matière de distribution de contenu, de marketing et de promotion. Cependant, il est de plus en plus évident que ces deux domaines peuvent être incompatibles, comme en témoigne le projet «Plush».
En somme, bien que les FNT aient le potentiel de révolutionner l’expérience cinématographique pour les spectateurs, elles ne sont pas encore prêtes à remplacer complètement les salles de cinéma traditionnelles. Les deux formes de distribution peuvent coexister, mais il est important que les acteurs de l’industrie travaillent ensemble pour trouver un équilibre qui permette à chacun de prospérer.
Incompatibilité entre les FNT et le cinéma ? l’avenir nous le dira.